jeudi 27 mai 2010

Vulnérable

 
L'Âme sous la peau, palpable à demi-mots, j'ai le souffle qui balbutie, les sentiments en hémorragie, irisé de ces caresses, légères, autant qu'allégresses... d'émotion en ébullition, de mots du cœur en suspensions... ... ...

Du cœur de l'Âme, du corps des larmes, l'immensité de ma fierté, repose, fragile, entre doigts de fée, griffes de tigre. Poupée vaudou je m'y complais, à cet instant perdu, à ce destin pendu : l'Âme effleurée ou l'Âme déchirée...

Elle, touchante, touchée... effeuille l'esprit des parchemins et manuscrits, s'échappant des subterfuges, des destins où elle trouvait refuge aux alentours des lettres, atours sophistiqués de son être...

Nue... Ô nue... si fragile et émue... de ses délicates faiblesses à ses délicieuses maladresses, j'ai tout bu jusqu'à l'ivresse, et de mes regards pantois qu'elle en rougisse !... aux soupirs de ses défaillances...